Bass-Night, acte I – Récital, Marc-Antoine Bonanomi & friends

Nous avons laissé carte-blanche à Marc-Antoine Bonanomi qui a invité Bastien Monnet, jeune contrebassiste, Alexander Grytsayenko, violoniste à l’OCL et Guillaume Hersperger, pianiste.

Le premier contrebassiste solo de l’OCL a imaginé un programme présentant son instrument fétiche, sous toutes ses facettes. La contrebasse, trop souvent reléguée aux tâches obscures, au dernier rang de l’orchestre, offre pourtant, lorsqu’elle est mise en lumière, des possibiltés expressives insoupçonnées, dans des répertoires variés.

Le programme est constitué de pièces romantiques de la plus haute virtuosité, mais aussi de pièces contemporaines, poussant l’instrument à la limite de ses possibilités, non sans humour parfois. Marc-Antoine Bonanomi a voulu faire de ce concert « un hommage au compagnons d’infortune de l’objet encombrant, aux piliers irremplaçables de l’orchestre, aux Paganinis, aux dos cassés, à toute une communauté de passionnés placides et bon-enfant. »

> R. Schumann : Adagio et Allegro, transcription pour contrebasse

et piano
> K. Penderecki : Duo Concertant, pour violon et contrebasse
> S.B. Poradowski : Trio opus 56, pour 3 contrebasses
> T.Johnson : « A very difficult piece for solo string bass »
> G. Bottesini : Duo concertant, pour violon, contrebasse et piano

Étiquettes :

Date

samedi 25 Avr 2015
Expiré!

Heure

17:00 - 18:00

Lieu

Eglise du Prieuré
Eglise du Prieuré

Artistes

  • Bastien Monnet
    Bastien Monnet

    Bastien Monnet est un musicien suisse âgé de 25 ans. Attiré par la contrebasse dès son plus jeune âge, il suit les cours au conservatoire cantonal de Sion, puis il rejoint la classe de Marc-Antoine Bonanomi à la Haute Ecole de musique de Lausanne où il obtient un Bachelor avec prix d’excellence et un master en performance. Il étudie actuellement dans la classe de Bozo Paradzik à la Musikhochschule de Lucerne.

    Durant ses études il a la chance d’effectuer un stage au Luzerner Sinfonieorchester et de prêter ses services à différents orchestres professionnels dont le Sinfonietta de Lausanne, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, le St-Gallen Sinfonieorchester, l’Orchestre Romand des Jeunes Professionnels. Egalement actif en musique de chambre, il a eu l’occasion de se produire en quatuor de contrabasses avec les membres de l’Orchestre de Chambre de Lausanne, avec le violoniste Pavel Vernikov dans le cadre du Festival de Sion, avec le pianiste Jean-Bernard Pommier au festival d’Anniviers.

  • Guillaume Hersperger
    Guillaume Hersperger

    Pianiste suisse, né à Lausanne, Guillaume Hersperger étudie la musique depuis l’âge de cinq ans. De ses parents mélomanes il reçoit, tout comme sa soeur et ses deux frères, un goût et une curiosité pour divers genres musicaux et formes artistiques. En 1980, il commence l’étude du piano au Conservatoire de Lausanne avec Denyse Rich, pédagogue rigoureuse et avisée qui le recommande à Christian Favre, qu’il suivra durant toutes ses études professionnelles jusqu’à un premier prix de virtuosité (1997). Puis de 1998 à 2000, il suit l’enseignement d’Ulrich Koella à la Musikhochschule de Zürich-Winterthur, en accompagnement du Lied et musique de chambre.

    Très vite, le piano s’impose à lui comme un moyen idéal de rencontres et d’expériences nouvelles, à l’opposé de l’image d’instrument de solitaire qu’on lui attribue généralement. Parallèlement, il se découvre une vocation pour l’enseignement : une autre forme d’échange liée au piano à laquelle il consacre une grande partie de son activité professionnelle. Il enseigne au Conservatoire de Lausanne, où il occupe également la fonction de Doyen des classes de piano, orgue et clavecin depuis 2017.

    Au cours de sa carrière, il se produit sur scène avec son frère Etienne, baryton, avec le violoncelliste Constantin Macherel, le contrebassiste Marc-Antoine Bonanomi et les violonistes Gilles Apap ou Alexander Grytsayenko, ainsi qu’avec différentes formations de musique de chambre. En 2010, il enregistre une série d’oeuvres de jeunesse pour piano solo de Brahms. Il collabore en qualité de pianiste-accompagnateur avec l’HEMU de Lausanne, la Musik Akademie Basel, ainsi qu’avec nombre de musiciens renommés comme Nikolai Gedda, Christoph Prégardien ou Ivan Monighetti.

    Il enregistre pour le label « Claves » une intégrale des oeuvres pour clarinette et piano du « Groupe de Six » avec le virtuose italien Davide Bandieri. Ce projet, intitulé « L’Esprit des Six » donne depuis lieu à de nombreux spectacles musico-littéraires, avec divers musiciens et comédiens invités.

    Il organise différents événements musicaux, s’engageant dans des projets originaux ou ouvrant des passerelles vers d’autres arts : opéra de poche en plein air, accompagnement de film muet, musique contemporaine, théâtre, photographie, lectures et œnologie. Il est directeur artistique du Week-End Musical de Pully, festival qu’il a cofondé en 2013.

  • Marc-Antoine Bonanomi
    Marc-Antoine Bonanomi

    Attiré par la musique jazz, formé au piano dans l’univers classique, Marc-Antoine Bonanomi se forme à l’Ecole polytechnique fédérale de Zürich avant de se dédier entièrement à son instrument de prédilection, la contrebasse.

    Lauréat du concours international de l’International Society of Bassists en 1994, il partage son activité musicale entre la fonction de premier contrebassiste à l’Orchestre de Chambre de Lausanne et l’enseignement à la Haute Ecole de Musique de Lausanne.

    Ses activités de chambriste l’amènent à côtoyer divers quatuors (Terpsycordes, Sine Nomine), les frères Capuçon ainsi que nombre de musiciens de renom dans des formations des plus éclectiques.

    Il explique sa démarche pour la « Bass-Night » du 25 avril :

    «Lorsque Guillaume Hersperger m’a proposé une carte blanche pour le Week-End Musical de Pully, mille idées ont germé aussitôt dans ma tête : un récital avec piano, un concert de musique de chambre ou encore une heure en solo. Peu à peu s’est dessiné cet hommage à tous les amoureux de la contrebasse, aux éternels pionniers d’un instrument toujours en devenir, aux compagnons d’infortune de l’objet encombrant, aux victimes du sempiternel « vous auriez pu choisir la flûte », au pilier irremplaçable de l’orchestre, aux couche-tard des caves à jazz, aux Paganini aux dos cassés, à toute une communauté de passionnés, placides et bon-enfant. Mon parcours m’a fait rencontrer bien des bassistes à travers le monde ; toujours ce même esprit solidaire, cette ouverture d’esprit sur tout genre de musique et bien souvent des trajectoires atypiques comme si la contrebasse relevait d’une vocation.