Après-Concert – Jazz Manouche

Le foyer de la Maison Pulliérane accueillera tous les amateurs de jazz pour le désormais traditionnel après-concert. Baiju Bhatt, virtuose insatiable du violon, à l’aise dans tous les styles, revient – après les Gypsy Galaxy en 2016 – avec un autre quartett de jazz manouche : Cat-A-Strophe, ensemble fondé à Paris avec des musiciens d’horizons divers, qui aiment brouiller les lignes entre les styles et nous offriront un moment jubilatoire.

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Date

vendredi 05 Mai 2017
Expiré!

Heure

21:30 - 23:55

Lieu

Foyer de la Maison Pulliérane
Foyer de la Maison Pulliérane

Artistes

  • Cat-A-Strophe
    Cat-A-Strophe

    Cat-A-Strophe, c’est d’abord la rencontre entre 4 cats venus d’univers différents.

    Brad Brose est notre compositeur : guitariste fraichement débarqué de Los Angeles et de sa Californie natale, musicien professionnel aux États-Unis, il est venu en France pour se frotter à la scène traditionnelle manouche.

    Baiju Bhatt est notre violoniste : Suisse, formé au conservatoire classique, allergique aux chats et pourtant musicien de jazz professionnel, aux racines musicales ancrées en Inde.

    Arsene Charry est notre guitariste rythmique : le plus français du groupe, toujours la clope au bec, qui a grandi au cœur de la scène manouche parisienne.

    Edouard Pennes est notre contrebassiste : Parisien pur jus, ce qui le botte c’est le jazz moderne américain à la sauce française.

    Cat-A-Strophe, ce sont donc des compositions originales, qui ambitionnent de créer une sonorité nouvelle avec des bases traditionnelles. Combinant des motifs de blues, de rock, et de jazz manouche, brouillant ainsi les lignes entre ce que l’on appelle jazz et pop. Du jazz-pop californien, en somme.

  • Baiju Bhatt
    Baiju Bhatt

    Baiju Bhatt découvre le violon à l’âge de six ans, et accomplit jusqu’à ses 20 ans des études de musique classique, au Conservatoire de Lausanne. C’est par le biais du piano qu’il découvre le jazz, mais très vite, c’est avec son violon qu’il swingue dans les bars de la région romande et d’ailleurs. Élève du violoniste jazz Pierre Blanchard, il entre en 2009 à la Haute École de Musique de Lausanne, en section jazz, ce qui lui donne l’occasion d’étudier le violon avec Mario Forte et Christine Sörensen, les musiques improvisées, la composition et l’arrangement avec des musiciens tels qu’Emil Spanyi, Jeff Baud et Robert Bonisolo, ainsi que la pédagogie musicale avec Tina Strinning.

    Toujours avide de nouveaux horizons musicaux, Baiju Bhatt a également étudié avec les grands violonistes jazz actuels tels Didier Lockwood et Jean Luc Ponty, et avec des musiciens indiens, ce qui l’amène à jouer en décembre 2010 pour la Princesse de Jaipur avec son père, le sitariste Pandit Krishna M. Bhatt, et à fonder en 2011 le Red Moon Collective, projet international mêlant jazz, rock, et musiques populaires et traditionnelles d’Inde et d’ailleurs (projet primé par la HEMU, parmi les « Best Swiss Jazz Bachelors » et en tournée suisse en 2012).

    Outre ses concerts de jazz avec les groupes de swing manouche de Suisse et de Paris (Gypsy Galaxy, Cat-a-Strophe, 36 rue du Swing, Gypsy Bop Combo, etc.), Baiju Bhatt parcourt depuis 2010 les scènes du monde entier (Montreux Jazz Festival, Paleo Festival et Cully Jazz Festival en Suisse, Saptak Festival d’Ahmedabad en Inde, Brooklyn Raga Massive de New York, Tehran Fajr Festival en Iran, Torino Jazz Festival en Italie, RPAH de San Francisco, Festival Jazz à Carthage en Tunisie, Omsk Philharmony en Russie, Sunside/Sunset et Les Petits Joueurs à Paris, entre autres) avec les virtuoses frères tunisiens Amine & Hamza Mraihi – The Band Beyond Borders, le groupe de pop-rock celtique Anach Cuan, ou en temps qu’artiste invité.

    Il tourne aujourd’hui avec son dernier projet en date, Red Sun, un quintet à la croisée du jazz, du rock et des musiques du monde, basé sur ses propres compositions et arrangements (également primé par la HEMU, et programmé notamment au Festival Label Suisse 2016). Baiju s’établit en 2014 à Paris afin de susciter des échanges entre sa région romande natale et la capitale mondiale du jazz manouche. Il co-fonde en 2015 les ensembles internationaux Gypsy Galaxy (Paris-Lyon-Lausanne) et Cat-a-Strophe ! (Los Angeles- Paris), autour du jazz manouche. Il reçoit le soutien de la Fondation ABpi en 2015, et celui de la Fondation Dénéréaz et de la Fondation Engelberts en 2016.